L’interaction du ton, comme si le ton était un être. Le ton lui-même peut conte­nir un spectre com­plexe ou être une vibra­tion plus réduite, trans­pa­rente ou sin­gu­lière. Mais il est tou­jours influen­cé par ce qui se passe autour, dans sa péri­phé­rie, et il y a tou­jours d’autres tona­li­tés qui modi­fient sa condition.” 

— Catherine Lamb

Tuned Circuits, l’é­di­tion 2021 du Oscillation Festival, emprunte son titre à Daphne Oram, com­po­si­trice élec­tro­nique pré­coce et inven­trice d’ins­tru­ments. Dans l’œuvre et l’é­cri­ture d’Oram, nous entre­voyons la pos­si­bi­li­té d’un paral­lèle entre les cir­cuits élec­tro­niques et bio­lo­giques, ain­si qu’un désir de per­ce­voir les phé­no­mènes simul­ta­né­ment depuis dif­fé­rents angles. Plus lar­ge­ment, le fes­ti­val s’in­té­resse aux pra­tiques et aux phé­no­mènes d’ac­cor­dage. L’accordage est un élé­ment fon­da­men­tal de la créa­tion musi­cale. Penser en termes d’ac­cor­dage, c’est pen­ser en termes de rela­tions; une chose entre en conso­nance ou en dis­so­nance avec une autre, une chose colore et affecte une autre. C’est aus­si pen­ser en termes de temps, car l’ac­cor­dage exige un pro­ces­sus d’é­ta­lon­nage constant; ce qui est accor­dé main­te­nant, ne le res­te­ra pas.

Oscillation — Tuned Circuits se déroule sur 4 jours sous la forme d’une dif­fu­sion en direct du MILL, à Bruxelles, et d’autres lieux. Le fes­ti­val mêle­ra confé­rences, per­for­mances et créa­tions pour la radio. Chaque jour se concentre sur une sous-thé­ma­tique: l’ac­cor­dage, en tant que mou­ve­ment de conver­gence; le feed­back, en tant que mou­ve­ment cir­cu­laire qui s’am­pli­fie lui-même; le désac­cor­dage, en tant que mou­ve­ment de désap­pren­tis­sage et condi­tion de régé­né­ra­tion. Nous dédions la soi­rée d’ou­ver­ture à Daphne Oram, dont nous repre­nons la thé­ma­tique de recherche: suivre les curio­si­tés sans broncher”.

Cette édi­tion est accueillie par MILL grace à Needcompany, avec le sou­tien de Vlaamse Gemeenschap, Vlaamse Gemeenschapscommissie, Ville de Bruxelles, Österreichisches Kulturforum, Nederlandse Ambassade, Ictus.

Le Live Audio Stream sera acces­sible via ce site Web, et dif­fu­sé sur plu­sieurs radios indé­pen­dantes: Radio p‑node, The Listening Arts Channel, Radio Lyl, Radio Campus Bruxelles, Radio Helsinki, Colaboradio. and Radio Shirley&Spinoza.

Specials

En plus de l’é­mis­sion radio­pho­nique de cette année, vous trou­ve­rez ici du maté­riel qui ne cor­res­pond pas à la struc­ture d’une émis­sion de radio. Attention : les vidéos ne seront dis­po­nibles que pen­dant la durée du festival.

Dans le cadre du Festival Oscillation de cette année, nous avons pré­pa­ré une col­lec­tion de textes qui ont été une source d’ins­pi­ra­tion pour les artistes du pro­gramme et pour nous-mêmes. Un exem­plaire en papier peut être com­man­dé via info@q‑o2.be (5€ en Belgique/​8€ en Europe). Vous le trou­ve­rez ici :

Nous allons entrer dans un monde étrange où les com­po­si­teurs se mêle­ront aux conden­sa­teurs, où les ordi­na­teurs contrô­le­ront les noires et où, peut-être, la mémoire, la musique et le magné­tisme nous condui­ront vers la métaphysique.”

– Daphne Oram (1971).

Conçu comme un film d’ar­tiste en hom­mage à Daphne Oram, le film pré­sente une ren­contre en close-up avec son inven­tion unique, la Oramics Machine, conser­vée au Science Museum de Londres. Oram a uti­li­sé des prin­cipes de sons des­si­nés pour com­po­ser de la musique élec­tro­nique​“façon­née à la main”, mais la nature visuelle de son tra­vail reste lar­ge­ment invi­sible et mécon­nue. Le film ramène briè­ve­ment à la vie cette fan­tai­sie tech­no­lo­gique obso­lète, en per­met­tant la visua­li­sa­tion du maté­riel sonore des­si­né, en le réin­ter­pré­tant et en le tra­dui­sant en nou­velles séquences filmiques.

The Mirror est une per­for­mance audio­vi­suelle live qui asso­cie des extraits de films à une musique unique basée sur des samples, explo­rant les masques que nous por­tons à tra­vers l’ob­jec­tif, en uti­li­sant des récits paral­lèles sur l’é­cran pour dépeindre un flux en évo­lu­tion constante, plu­tôt qu’un être, un récit ou un moment unique et fixe.

The Mirror
sera dis­po­nible en strea­ming à la demande pen­dant toute la durée du festival.

Performance vidéo de Goodiepal & Pals, Bananskolen”

Le retour du monde dans toute sa vio­lence est tou­jours une chose amère. Non pas qu’il ait jamais vrai­ment dis­pa­ru, mais il est sim­ple­ment plus ou moins nu, & plus ou moins pour cha­cun d’entre nous dans une mesure inégale.

Après une année sans applau­dis­se­ments de concert en direct”, pou­vons-nous entendre dans notre propre vacarme ce qui est déjà là ? — que chaque applau­dis­se­ment est tou­jours aus­si pour le monde.

Les 16 enre­gis­tre­ments d’ap­plau­dis­se­ments du 19 février 2020 au 12 avril 2021 devraient être écou­tés en plus de / pen­dant les applau­dis­se­ments en direct & accom­pa­gnés de leurs cita­tions et de cette note.

- Audio (.zip)

- Citations (.pdf)

Avec les remer­cie­ments de K. W.

- Bill Dietz, Florence, 18 avril 2021.

Ce work­shop part de l’har­mo­ni­ca dia­to­nique et plonge dans l’ac­cor­dage et l’im­pro­vi­sa­tion col­lec­tive, en s’ins­pi­rant de la pra­tique des Sonic Meditations de Pauline Oliveros. 

La tech­nique de l’har­mo­ni­ca est basée sur de sub­tiles varia­tions ryth­miques et tim­brales liées à la res­pi­ra­tion du joueur. À l’aide de dif­fé­rents har­mo­ni­cas, nous étu­die­rons les tex­tures géné­rées par les sons com­bi­nés, le souf­flage exces­sif et les har­mo­niques, les tech­niques de réso­nance des mains et les rythmes de res­pi­ra­tion décalés.

Une atten­tion par­ti­cu­lière sera por­tée aux dif­fé­rentes manières d’accorder l’ins­tru­ment: du tem­pé­ra­ment égal, à la 7‑limit Just Intonation, en pas­sant par dif­fé­rents exemples de com­pro­mis d’ac­cords entre les deux. En cas d’in­té­rêt de la part des par­ti­ci­pants, l’ac­cor­dage per­son­na­li­sé pour­rait consti­tuer un champ d’ex­pé­ri­men­ta­tion supplémentaire.

Des ins­tru­ments seront four­nis avec dif­fé­rents accords et timbres, mais les par­ti­ci­pants sont éga­le­ment invi­tés à appor­ter leur propre instrument. 

Heure : 14:00 — 18:00

Prix : 15 euros

Inscription : info@q‑o2.be

Ce work­shop se déroule en per­sonne et est limi­té à 5 par­ti­ci­pants. Adresse: Q‑O2, Koolmijnenkaai/​Quai des Charbonnages 30 – 34, 1080 Brussels. Workshop en anglais.

Note sur l’hy­giène : les har­mo­ni­cas seront net­toyés et désinfectés.

Stellan Veloce

Stellan Veloce is a sar­di­nian com­po­ser, per­for­mer and cel­list living and wor­king in Berlin. They com­pose pieces for acous­tic ins­tru­men­tal ensembles as well as wor­king on ins­tal­la­tions or per­for­mance pieces focu­sing on timbre, repe­ti­tion and sound den­si­ties. Veloce works or has wor­ked with col­la­bo­ra­tors from dif­ferent disciplines.

Un work­shop basé sur l’im­pro­vi­sa­tion libre col­lec­tive, explo­rant les voca­bu­laires que chaque inter­prète apporte avec lui ou elle. Ces voca­bu­laires for­me­ront la base d’un ensemble d’exer­cices pour impro­vi­ser ensemble, en explo­rant nos capa­ci­tés musi­cales inhérentes. 

Ouvert aux participant.e.s qui jouent de n’im­porte quel ins­tru­ment (tous les niveaux sont les bien­ve­nus). Une expé­rience préa­lable de l’im­pro­vi­sa­tion libre n’est pas nécessaire.

Heure : 14:00 — 18:00

Prix : 15 euros

Inscription : info@q‑o2.be

Ce work­shop se déroule en per­sonne et est limi­té à 10 par­ti­ci­pants. Adresse: Wild Gallery, Avenue du Pont de Luttre 72, 1190 Vorst. Workshop en anglais et français.

Lors de l’ins­crip­tion, veuillez indi­quer l’ins­tru­ment de votre choix. 

Farida amadou ab 1 web
© Laurent Orseau

Farida Amadou est une bas­siste auto­di­dacte et impro­vi­sa­trice. Depuis 2014, elle s’est pro­duite avec des musi­ciens, notam­ment : Linda Sharrock, Steve Noble, Karl H. Bjora, Jasper Stadhouders, Onno Govaert, Eve Risser, Morgane Carnet, Philippe Lemoine, Timothée Quost, Julien Desprez, Anil Eraslan, Mette Rasmussen, Basile Naudet, Chris Pitsiokos, Alex Ward et Thursthon Moore. Depuis 2018, elle fait par­tie du groupe punk-noise Cocaine Piss.

L’artiste sonore Myriam Van Imschoot et le voca­liste Andreas Halling pro­posent un ate­lier ins­pi­ré du chant des grillons, des cigales et des sau­te­relles, et d’autres maté­riaux issus du monde sonore vibrant des insectes. Au cours de cet ate­lier de quatre heures, des exer­cices d’é­coute sont pré­sen­tés ain­si que dif­fé­rentes tech­niques pour trans­po­ser la stri­du­la­tion des insectes au corps humain. L’objectif est d’exer­cer ensemble un lan­gage” com­mun, tout en goû­tant à un sys­tème d’or­ga­ni­sa­tion qui encou­rage la poly­ryth­mie et la com­mu­ni­ca­tion sonore hybride, au seuil de l’audibilité.

Heure : 14:00 — 18:00

Prix : €15

Inscription : info@q‑o2.be

Ce work­shop se déroule en per­sonne et est limi­té à 20 par­ti­ci­pants. Adresse: Wild Gallery, Avenue du Pont de Luttre 72, 1190 Vorst. Workshop en anglais. 

Aucune com­pé­tence en matière de chant n’est requise. 

Myriam Van Imschoot

Myriam Van Imschoot s’in­té­resse depuis long­temps à l’é­co­lo­gie sonore dans ses ins­tal­la­tions sonores, ses per­for­mances et ses films. Par le biais de l’au­dio-mime­sis, elle en est venue à explo­rer des exten­ded tech­niques qui croisent le monde humain et ani­mal. Son approche com­bine des sen­si­bi­li­tés phy­siques, audi­tives et sonores. 

Andreas Halling est chan­teur et codi­rec­teur artis­tique de Hyoid voices, un ensemble de musique contem­po­raine basé à Bruxelles et connu pour ses col­la­bo­ra­tions trans­dis­ci­pli­naires. Van Imschoot et HYOID ont col­la­bo­ré sur la per­for­mance vocale/​concert newpolyphonies.

Gentle Spring Roll est un ate­lier d’é­coute active sous la forme d’une émis­sion de cui­sine. En sui­vant des étapes douces pour la pré­pa­ra­tion et ensuite l’a­jout d’in­gré­dients nous pré­pa­re­rons des rou­leaux de prin­temps. L’atelier gui­de­ra les par­ti­ci­pants vers une prise de conscience culi­naire en se met­tant à l’é­coute du son et du corps tout en pré­pa­rant la nour­ri­ture. Nous nous concen­tre­rons sur l’é­lar­gis­se­ment de notre écoute à l’éner­gie des ali­ments, à l’at­mo­sphère de l’es­pace et à la fabri­ca­tion de sons en commun.

L’atelier se dérou­le­ra en trois parties.

1. pré­pa­ra­tion de notre propre corps: nous pré­pa­re­rons len­te­ment notre corps pour un état calme et conscient en fai­sant de légers exer­cices de respiration.

2. médi­ta­tion sur le son des ali­ments: nous pren­drons le temps de médi­ter sur le son des ingré­dients ali­men­taires que nous uti­li­se­rons pour la recette. 

3. le rou­lage: nous ferons des rou­leaux de prin­temps de manière consciente et lente avec les ins­truc­tions données. 

Heure: 19:0022:00 (HNEC)

Prix: €15

Inscription: info@q‑o2.be

Ce work­shop se déroule en ligne et est limi­té à 10 par­ti­ci­pants. L’atelier est en anglais. Les par­ti­ci­pants rece­vront une liste
d’in­gré­dients à se pro­cu­rer avant l’a­te­lier (cela fait par­tie de
l’a­ven­ture). Veillez à vous ins­crire suf­fi­sam­ment à l’avance.

Liew Niyomkarn

Liew Niyomkarn est une artiste sonore qui s’in­té­resse aux pra­tiques d’é­coute, aux accords alter­na­tifs et au sound­wal­king. Elle explore des sujets liés à la connais­sance col­lec­tive des humains et des non-humains, à l’é­co­lo­gie acous­tique et à la cos­mo­lo­gie, en uti­li­sant des sources telles que le son syn­thé­tique, les field recor­dings et les textes. Ces élé­ments s’as­semblent pour recon­fi­gu­rer les his­toires en per­for­mances, pièces radio­pho­niques et installations.

Dans ce work­shop, nous tra­vaille­rons la voix à tra­vers l’i­mage d’un syn­thé­ti­seur façon­nant pro­gres­si­ve­ment une simple tona­li­té en un son abs­trait complexe.

Ici, le corps sera révé­lé comme un objet hau­te­ment tech­no­lo­gique. Nous uti­li­se­rons des tech­niques soma­tiques et des mou­ve­ments cor­po­rels pour abor­der le sys­tème vocal comme un har­mo­ni­sa­teur, les consonnes comme une enve­loppe ADSR, la hau­teur comme un géné­ra­teur et ain­si de suite, jus­qu’à ce que notre façon de conce­voir et d’é­cou­ter la voix change fina­le­ment pour ouvrir de nou­velles direc­tions dans les expé­ri­men­ta­tions vocales.

Des effets tels que reverse, time shift, cut, repeat et fil­ter devien­dront des par­ti­tions pour des com­po­si­tions de groupe abs­traites, répé­ti­tives et méditatives.

La struc­ture du work­shop impli­que­ra le par­tage d’ou­tils tech­niques, l’ex­plo­ra­tion per­son­nelle gui­dée par l’im­pro­vi­sa­tion et la com­po­si­tion de groupe. Il s’a­git d’un labo­ra­toire pour appro­fon­dir notre rela­tion à la voix, dépla­cer notre concep­tion du chant et recher­cher une esthé­tique mini­male et abs­traite habi­tuel­le­ment attri­buée à la musique électro-acoustique.

Heure: 14:00 — 18:00

Prix: €15

Inscription : info@q‑o2.be

Ce work­shop se déroule en per­sonne et est limi­té à 10 par­ti­ci­pants. Adresse: Wild Gallery, Avenue du Pont de Luttre 72, 1190 Vorst. Workshop en anglais et fran­çais. Une expé­rience des pra­tiques vocales et cor­po­relles est recom­man­dée mais pas obligatoire. 

A pass c sarah oyserman webview 53
© Sarah Oyserman

Aela Royer expé­ri­mente le chant a capel­la et la syn­thèse vocale. Plutôt que d’u­ti­li­ser des appa­reils pour trans­for­mer et fil­trer sa voix, elle l’en­traîne à impré­gner les sons de divers syn­thé­ti­seurs ana­lo­giques, brouillant ain­si la limite entre l’hu­main et ses inven­tions techniques.

Introduction au codage en direct à l’aide du syn­thé­ti­seur vidéo en ligne Hydra. Inspiré de la syn­thèse modu­laire ana­lo­gique, Hydra per­met de trans­for­mer, modu­ler et com­po­ser de mul­tiples sources visuelles (oscil­la­teurs, camé­ras, fenêtres d’ap­pli­ca­tions, flux vidéo dis­tants) en com­bi­nant des séquences de fonc­tions. L’atelier sera une intro­duc­tion au codage créa­tif et à la créa­tion de visuels en direct à l’aide de ce sys­tème flexible. 

Heure: 19:0022:00 (HNEC)

Prix: €15

Inscription: info@q‑o2.be.

Ce work­shop se déroule en ligne et est limi­té à 10 par­ti­ci­pants. Aucune expé­rience préa­lable n’est néces­saire. Un ordi­na­teur por­table ou un ordi­na­teur et des écou­teurs sont néces­saires pour participer.

Olivia Jack

Olivia Jack est une pro­gram­meuse et une artiste qui tra­vaille fré­quem­ment avec des logi­ciels libres, la car­to­gra­phie, le codage en direct et les inter­faces expé­ri­men­tales. Elle est la concep­trice de divers outils créa­tifs basés sur un navi­ga­teur, dont Hydra (syn­thé­ti­seur vidéo codé en direct), PIXELSYNTH, Pixeljam (édi­teur de code col­la­bo­ra­tif) et LiveLab (rou­teur média pair-à-pair). Ses ensembles visuels en direct explorent les repré­sen­ta­tions algo­rith­miques de sys­tèmes impré­vi­sibles et chao­tiques, ain­si que l’é­cri­ture de logi­ciels en tant que pro­ces­sus désor­don­né et éphémère.

Avec ce work­shop dans le jar­din sur le toit de Q‑O2, Esther Mugambi, Raoul Carrer et Sarah van Lamsweerde vous accueillent pour une fin oppor­tune de l’hi­ber­na­tion, de l’en­fer­me­ment et de la mala­die. Aucune expé­rience musi­cale ou bota­nique préa­lable n’est requise, mais soyez prêt à deve­nir phy­sique et vocal. Nous trai­te­rons nos corps avec une gué­ri­son par le son et par les plantes, nous mar­che­rons pieds nus sur le tapis de mousse, nous nous frot­te­rons les mains avec des feuilles et nous chan­te­rons dans des fré­quences qui marient les envi­ron­ne­ments urbains et natu­rels, dans le but de créer les pré­mices d’une chan­son col­lec­tive Sore Spot Song.

Heure: 14:00 — 18:00

Prix: €15

Inscription : info@q‑o2.be

Ce work­shop se déroule en per­sonne et est limi­té à 7 par­ti­ci­pants. Adresse: Q‑O2, Koolmijnenkaai/​Quai des Charbonnages 30 – 34, 1080 Brussels. Workshop en anglais. 

Sarah v Lamsweerde recht

Sarah van Lamsweerde crée des per­for­mances, des publi­ca­tions et des ins­tal­la­tions qui explorent la rela­tion entre le lan­gage, le corps et la culture visuelle. Elle col­la­bore à long terme avec un cer­tain nombre de groupes de pairs et a fon­dé en 2010 la Stichting Tre Tigri, une pla­te­forme pour la réa­li­sa­tion et la pro­mo­tion de pro­jets inter­dis­ci­pli­naires, dont fait éga­le­ment par­tie Esther Mugambi. 

Esther Mugambi est une créa­trice inter­dis­ci­pli­naire et une chan­teuse d’o­ri­gine aus­­tra­­lo-kényane. Esther pense en images et écrit en musique. Elle fran­chit sans effort toutes sortes de fron­tières, qu’elles soient natio­nales, eth­niques, sociales ou cultu­relles. Ses outils sont une voix cris­tal­line, un regard cri­tique et beau­coup d’humour.

Raoul Carrer a pas­sé la majeure par­tie de sa vie en Afrique (Bénin, Afrique du Sud, Mali) et s’est ins­tal­lé en France en 2012. Raoul com­bine sa pra­tique de la danse avec une recher­ché artis­tique autour de la culture urbaine qui le sti­mule à plon­ger davan­tage dans la musique, le beat-making, la mode et la vidéo.

Plateformes et pra­tiques pour les ensembles de codage en direct.

Estuary est une pla­te­forme de codage col­la­bo­ra­tif en direct qui per­met notam­ment de déve­lop­per pour le navi­ga­teur en uti­li­sant le lan­gage de pro­gram­ma­tion fonc­tion­nelle Haskell, tout en s’a­dap­tant à une approche neutre ou mul­ti­lingue. L’atelier cou­vri­ra les stra­té­gies de online jam­ming et d’en­sembles en ligne et sera une intro­duc­tion aux Tidalcycles en com­men­çant par CQenze (un mini-lan­gage éso­té­rique en plus de Tidal).

Heure: 19:0022:00 (HNEC)

Prix: €15

Inscription: info@q‑o2.be.

Ce work­shop se déroule en ligne et est limi­té à 10 par­ti­ci­pants. Aucune expé­rience préa­lable n’est néces­saire. Un ordi­na­teur por­table ou un ordi­na­teur et des écou­teurs sont néces­saires pour participer.

Celeste Betancur est une musi­cienne mul­­ti-ins­­tru­­men­­ta­­liste, titu­laire d’un diplôme pro­fes­sion­nel en gui­tare et en arts numé­riques. Pour l’IMT Medellin, elle est cher­cheuse dans des domaines tels que la didac­tique du code et de la pro­gram­ma­tion et les IHM pour les pla­te­formes édu­ca­tives et elle tra­vaille éga­le­ment au déve­lop­pe­ment d’in­ter­faces homme-machine. Celeste est une femme trans­genre, mariée et mère de deux enfants.

Tuned Visions : La pion­nière de la musique élec­tro­nique bri­tan­nique Daphne Oram [talk]

Daphne Oram (19252003) était une com­po­si­trice et l’une des figures cen­trales des débuts de la musique élec­troa­cous­tique bri­tan­nique. Elle a par­ti­ci­pé à la fon­da­tion du BBC Radiophonic Workshop (19581998), a mis au point le syn­thé­ti­seur pho­to­élec­trique Oramics à sons des­si­nés” et a lais­sé d’im­por­tantes com­po­si­tions. Cette confé­rence met en lumière sa période la plus créa­tive, depuis la créa­tion de son propre stu­dio d’en­re­gis­tre­ment dans le Kent à la fin des années 1950, jus­qu’à la construc­tion de la Oramics Machine et la publi­ca­tion de son livre An Individual Note: Of Music, Sound and Electronics vers la fin des années 1970.

Talk en anglais.

Daphne oram oramics 4lp

Anna Steiden tra­vaille comme musi­co­logue et musi­cienne. Ses recherches actuelles portent sur le champ musi­cal de la musique élec­tro­nique et élec­troa­cous­tique, les aspects cultu­rels de l’his­to­rio­gra­phie musi­cale et les théo­ries des études de genre. Depuis 2010, Anna Steiden pro­duit et anime l’é­mis­sion men­suelle du réseau inter­na­tio­nal female:pressure à la sta­tion de radio indé­pen­dante Radio Orange 94,0.

Nous allons entrer dans un monde étrange où les com­po­si­teurs se mêle­ront aux conden­sa­teurs, où les ordi­na­teurs contrô­le­ront les noires et où, peut-être, la mémoire, la musique et le magné­tisme nous condui­ront vers la métaphysique.”

– Daphne Oram (1971).

Conçu comme un film d’ar­tiste en hom­mage à Daphne Oram, le film pré­sente une ren­contre en close-up avec son inven­tion unique, la Oramics Machine, conser­vée au Science Museum de Londres. Oram a uti­li­sé des prin­cipes de sons des­si­nés pour com­po­ser de la musique élec­tro­nique façon­née à la main”, mais la nature visuelle de son tra­vail reste lar­ge­ment invi­sible et mécon­nue. Le film ramène briè­ve­ment à la vie cette fan­tai­sie tech­no­lo­gique obso­lète, en per­met­tant la visua­li­sa­tion du maté­riel sonore des­si­né, en le réin­ter­pré­tant et en le tra­dui­sant en nou­velles séquences filmiques.

Aura Satz

Aura Satz est une artiste dont le tra­vail inclut le son, le film, la per­for­mance et la sculp­ture. Elle se concentre sur le trope de la ven­tri­lo­quie afin de concep­tua­li­ser une notion dis­tri­buée, éten­due et dia­lo­gique de la voix. Satz s’est pen­chée sur diverses tech­no­lo­gies du son afin d’ex­plo­rer les sys­tèmes de nota­tion, le code et le cryp­tage, et la manière dont ils peuvent résis­ter à la stan­dar­di­sa­tion, géné­rant de nou­veaux pay­sages sonores et, par consé­quent, de nou­velles formes d’é­coute et d’at­ten­tion à l’autre.

Une sélec­tion de mor­ceaux de l’œuvre musi­cale de Daphne Oram, pro­duits depuis son départ de la BBC en jan­vier 1959 jus­qu’à son der­nier mor­ceau sur bande sonore en 1977, et publié à titre post­hume sur la Oramics Compilation (Paradigm Discs). La musique d’Oram se carac­té­rise par son approche unique, qui varie entre dif­fé­rentes tech­niques et esthé­tiques, entre musique concrète, musique sur bande, musique contem­po­raine et musique pop. Depuis des pièces de concert immer­sives et spa­tiales à la musique pour le ciné­ma, le théâtre, les ins­tal­la­tions et les expo­si­tions, en pas­sant par des inter­ludes ludiques, des enre­gis­tre­ments com­mer­ciaux et des expé­riences en stu­dio, ce concert reflé­te­ra l’u­ni­vers sonore vision­naire d’Oram.

Spatialisation en direct par Caroline Profanter.

Playlist:
1. Rockets In Ursa Major (Excerpt 1)
2. Purring Interlude
3. Purple Dust
4. In a Jazz Style
5. Pulse Persephone
6. Four Aspects
7. Episode Metallic
8. Bird of Parallax
9. Rockets in Ursa Major (Excerpt 3)

Daphne Oram1

Daphne Oram (19252003) était une com­po­si­trice élec­tro­nique pion­nière et l’in­ven­trice d’Oramics, un moyen de syn­thé­ti­ser le son en des­si­nant des formes d’onde, des hau­teurs, des enve­loppes de volume et d’autres pro­prié­tés sur un film. Elle était aus­si une écri­vaine, une édu­ca­trice et se bat­tait ardem­ment pour la recon­nais­sance de la musique élec­tro­nique comme une forme d’art pas­sion­nante et pré­cieuse. Cofondatrice du très influent BBC Radiophonic Workshop, elle a des­si­né les plans de ce foyer pion­nier de l’élec­tro­nique et de l’ex­pé­ri­men­ta­tion musi­cale en 1956, lors­qu’elle a expli­qué en détail com­ment mettre en place un tel stu­dio dans un rap­port des­ti­né aux res­pon­sables de la BBC.

Jessica Ekomane pré­sen­te­ra une pièce musi­cale sans titre sur la per­cep­tion du rythme dans l’es­pace, en uti­li­sant des formes d’onde simples comme maté­riel sonore prin­ci­pal. L’ensemble explore la per­cep­tion d’élé­ments sépa­rés qui trouvent un sens en for­mant un tout, trans­for­mant l’ad­di­tion de simples élé­ments sonores sta­tiques en struc­tures ryth­miques com­plexes et harmoniques.

Jessica Ekomane Camille Blake 19
© Camille Blake

Jessica Ekomane est une musi­cienne élec­tro­nique et artiste sonore. Ses per­for­mances qua­dri­pho­niques, carac­té­ri­sées par leur affect phy­sique, recherchent un effet cathar­tique à tra­vers l’in­te­rac­tion de la psy­choa­cous­tique, la per­cep­tion de struc­tures ryth­miques et l’é­change de bruit et de mélo­die. Son tra­vail est fon­dé sur des ques­tions telles que la rela­tion entre la per­cep­tion indi­vi­duelle et la dyna­mique col­lec­tive ou l’en­quête sur les attentes en matière d’é­coute et leurs racines sociétales.

The Mirror est une per­for­mance audio­vi­suelle live qui asso­cie des extraits de films à une musique unique basée sur des samples, explo­rant les masques que nous por­tons à tra­vers l’ob­jec­tif, en uti­li­sant des récits paral­lèles sur l’é­cran pour dépeindre un flux en évo­lu­tion constante, plu­tôt qu’un être, un récit ou un moment unique et fixe.

The Mirror
sera dis­po­nible en strea­ming à la demande pen­dant toute la durée du fes­ti­val.

Additionnellement, People Like Us pré­sente un mix radio cas­ca­dant live en uti­li­sant des samples de culture pop et expé­ri­men­taux en réponse aux thèmes du fes­ti­val, qui sera dif­fu­sé le jeu­di soir.

Peoplelikeus themirror

Depuis 1991, Vicki Bennett tra­vaille dans le domaine du col­lage audio­vi­suel, et est recon­nue comme une figure pion­nière dans le domaine tou­jours crois­sant du sam­pling, l’ap­pro­pria­tion et le décou­page d’i­mages et d’ar­chives trou­vés. Travaillant sous le nom de People Like Us, Vicki se spé­cia­lise dans la mani­pu­la­tion et le retrai­te­ment de sources ori­gi­nales issues du monde expé­ri­men­tal et popu­laire de la musique, du ciné­ma et de la radio. People Like Us croit au libre accès aux archives pour une uti­li­sa­tion créa­tive. En 2006, elle a été la pre­mière artiste à se voir accor­der un accès illi­mi­té à l’en­semble des archives de la BBC.

Pierre Deruisseau — Un Cosmos Musical

Saurait-on entendre le cos­mos dans la musique? Serait-il son cœur battant? 

Voici une explo­ra­tion des liens sur­pre­nants entre his­toire de la musique occi­den­tale et his­toire de l’as­tro­no­mie, le tout au sein d’une inter­ro­ga­tion sur notre besoin de cosmos”.

La musique, des rituels antiques jus­qu’aux musiques popu­laires du moment, en pas­sant par le jazz, l’ambient et dif­fé­rents types de musiques dites clas­siques”.

Talk en français.

Talk attuning

Depuis dix ans, Pierre Deruisseau déve­loppe le pro­gramme Astrophonie — une explo­ra­tion des espaces mytho­lo­giques pré­sents dans les musiques. Une recherche pas­sion­nante et sur­pre­nante, trans­mise dans une forme vivante à la croi­sée du conte, de la confé­rence et de la séance d’écoute.

Dans KAOSS : the sin­ging of a synth, Aela Royer pro­pose d’é­cou­ter le son d’un syn­thé­ti­seur comme s’il s’a­gis­sait de la voix d’un autre être avec lequel on pour­rait inter­agir et chan­ter. Les deux voix se ren­contrent dans un duo, comme un cali­brage et un jeu constant basés sur leurs dif­fé­rences et leurs res­sem­blances. Peut-on se perdre dans la nature d’un chan­teur, ou dans la nature de sa propre voix lors­qu’on passe du temps à s’ac­cor­der avec une machine ?

A pass c sarah oyserman webview 53

Aela Royer expé­ri­mente le chant a capel­la et la syn­thèse vocale. Plutôt que d’u­ti­li­ser des appa­reils pour trans­for­mer et fil­trer sa voix, elle l’en­traîne à impré­gner les sons de divers syn­thé­ti­seurs ana­lo­giques, brouillant ain­si la limite entre l’hu­main et ses inven­tions techniques.

a s p e _ 

De quelle manière écoute-t-on, scrute-t-on l’in­té­rieur d’une note chantée?

De quelle manière l’é­coute de sons enten­dus à l’in­té­rieur même d’une note chan­tée par un·e voca­liste crée une échelle de notes à chan­ter pour les autres chanteur·euse·s?

Nous ten­tons de chan­ter ce que nous avons enten­du, ce que nous enten­dons, ce que nous allons entendre.

Interprété par Catherine Lamb, Rebecca Lane, Yannick Guédon, enre­gis­tré en direct de Berlin par Adam Asnan.

Yannick Guedon

Compositeur, chan­teur et per­for­meur, Yannick Guédon s’intéresse aux infimes varia­tions de timbre, de même qu’aux notions sub­jec­tives de durée et de silence, avec une atten­tion au lieu et au contexte dans les­quels se déploie chaque situa­tion sonore.

Sur les impuretés

La spi­rale est une ten­ta­tive de contrô­ler le chaos. Elle a deux direc­tions. Où se pla­cer, à la péri­phé­rie ou dans le vor­tex ? Commencer à l’ex­té­rieur, c’est la peur de perdre le contrôle ; l’en­rou­le­ment vers l’in­té­rieur est un res­ser­re­ment, un repli, un com­pac­tage jus­qu’à la dis­pa­ri­tion. Commencer au centre est l’af­fir­ma­tion, le mou­ve­ment vers l’ex­té­rieur est une repré­sen­ta­tion du don et de l’a­ban­don du contrôle ; de la confiance, de l’éner­gie posi­tive, de la vie elle-même.” —Louise Bourgeois, Spiral

Dans cette confé­rence, Catherine Lamb réflé­chi­ra au pers­pec­ti­visme en rela­tion avec les impu­re­tés, par­ti­cu­liè­re­ment en ce qui concerne la musique individuelle/​culturelle à tra­vers des formes iden­ti­fiables dans l’es­pace har­mo­nique. La beau­té est quelque chose qui doit être à la fois véné­ré et craint, mais les modèles dans les­quels nous tra­ver­sons ces sen­sa­tions informent nos réa­li­tés collectives.

Cat Lamb

Catherine Lamb est une com­po­si­trice active qui explore l’in­te­rac­tion du ton, les som­ma­tions de formes et d’ombres, les expan­sions phé­no­mé­no­lo­giques, la construc­tion du limi­nal (les états entre l’ex­té­rieur et l’in­té­rieur), et la forme longue de l’introduction. Elle arrête le conser­va­toire en 2003 pour étu­dier la musique hin­dous­ta­ni à Pune, en Inde. En 2006, elle com­mence à déve­lop­per ses recherches sur l’in­te­rac­tion des sons et conti­nue à com­po­ser, ensei­gner et col­la­bo­rer avec des musiciens.

Accordeurs de pia­no: le bloom”, le moment ini­tial de l’en­ve­loppe tonale ; où se pro­duit le chiff”, l’ex­pan­sion des sons tran­si­toires à tra­vers l’os­cil­la­tion ini­tiale jus­qu’au cor­pus tonal / Juliana Spahr : des choses de chaque rela­tion pos­sible qui s’en­tre­choquent / Radical Software: un x dans un cercle, la marque Xerox, l’an­ti­thèse du copy­right, qui signi­fie COPIEZ. Le regard lent, un défi­le­ment tac­tile, un zoom brusque, un jump cut / des pia­nos jumeaux, ces inter­valles miroitent, se ver­rouillent, s’éteignent.

Usher batard Jean Didier Gazeau
© Jean Didier Gazeau

Charlie Usher tra­vaille avec des samples cultu­rels à cœur ouvert, des ins­tal­la­tions de haut-par­leurs rota­tifs et faits main, des ins­tru­ments live, des field recor­dings, des pro­to­coles de mon­tage détaillés et des struc­tures tem­po­relles horizontales.

Moment de repos; inter­views, frag­ments, ambiances en pro­gramme du festival.

Interviews with Maika Garnica, Farida Amadou.

Dans Audible Change in Air Pressure, Maika Garnica fait réver­bé­rer au tou­cher les ondu­la­tions de ses ins­tru­ments en céra­mique qu’elle a elle-même construits, en uti­li­sant de l’air, des fluides et des maté­riaux gra­nu­laires. Garnica pense en termes de réso­nance, visua­li­sant men­ta­le­ment les ondes qui voyagent et rebon­dissent dans la chambre de ses vais­seaux sonores. L’argile trans­per­cée et écaillée incarne un poten­tiel per­for­ma­tif, qu’elle soit au repos ou en jeu.

Maika Garnica
© Pieter Kers

Maika Garnica est une sculp­trice et musi­cienne qui explore la rela­tion entre l’en­vi­ron­ne­ment, le spec­ta­teur et l’ar­tiste. Elle uti­lise sou­vent des pro­to­types pour com­prendre la rela­tion com­plexe entre la forme et la matière tout en ins­ti­guant la posi­tion du corps comme véhi­cule de connexion sociale. À tra­vers divers contextes, la nature de l’œuvre se déplace spon­ta­né­ment de la sculp­ture à l’ob­jet uti­li­taire en pas­sant par l’ins­tal­la­tion sonore.

Goodiepal & Pals agit comme une orga­ni­sa­tion de réfu­giés, dégui­sée en un Tek-Rock-Band contem­po­rain – diri­gé par Goodiepal. Le groupe est actif depuis 2 ans et demi et a effec­tué de nom­breuses tour­nées en Europe.

Goodiepal and pals

Depuis près de 30 ans, Goodiepal est un grand repré­sen­tant de la musique infor­ma­tique théo­rique et des chan­sons mili­tantes scan­di­naves. Véritable artiste à l’âme, Goodiepal a mené des pro­jets radi­caux dans la tech­no­lo­gie infor­ma­tique et l’art médiatique.

Moment de repos; inter­views, frag­ments, ambiances en pro­gramme du festival.

Interview avec Sajjra Xhrs Galarreta, mix by Niels Latomme.

Improvisation solo en live pour basse électrique.

Farida amadou ab 1 web
© Laurent Orseau

Farida Amadou est une bas­siste auto­di­dacte et impro­vi­sa­trice ori­gi­naire de Liège, en Belgique. Depuis 2014, elle s’est pro­duite avec des musi­ciens, notam­ment : Linda Sharrock, Steve Noble, Karl H. Bjora, Jasper Stadhouders, Onno Govaert, Eve Risser, Morgane Carnet, Philippe Lemoine, Timothée Quost, Julien Desprez, Anil Eraslan, Mette Rasmussen, Basile Naudet, Chris Pitsiokos, Alex Ward et Thursthon Moore. 

Les che­mins de la mycologie

Conférence sur la plon­gée de l’ar­tiste dans la myco­lo­gie — pre­mières années de cueillette de cham­pi­gnons avec ses grands-parents, cui­sine du cham­pi­gnon para­sol dans les forêts de Bratislava, culture de pleu­rotes sur des déchets, tra­vail en labo­ra­toire, cham­pi­gnons médi­ci­naux et plus encore.

Talk en anglais.

Jonas Lichen web

Amateur de sons et myco­logue pas­sion­né, Jonáš Gruska s’in­té­resse prin­ci­pa­le­ment aux rythmes chao­tiques et poly­mé­triques, aux accords non conven­tion­nels, à l’ex­plo­ra­tion des pro­prié­tés psy­choa­cous­tiques du son et au field recor­ding. Il a créé plu­sieurs ins­tal­la­tions sonores spé­ci­fiques à leur site, basées sur les pro­prié­tés de réso­nance des espaces et des maté­riaux. En 2011, il a créé LOM — un espace cultu­rel, un label et une entre­prise de fabri­ca­tion de matériel.

Melismas (voix modu­lées par les pay­sages anatoliens)

Depuis les dif­fé­rents mina­rets de Demre (Antalya), les muez­zins chantent le même Ezan” simul­ta­né­ment avec un déca­lage tem­po­rel spon­ta­né entre le chant de cha­cun. Sur cer­taines col­lines et routes, ces déca­lages peuvent être per­çus comme un canon désac­cor­dé et aryth­mique modu­lé par le pay­sage mon­ta­gneux. Les mélismes semblent être en réso­nance mor­phique avec le mou­ve­ment d’une mer qui les accom­pagne en gron­dant depuis les pierres de marbre érodées.

Sajjra Xhrs Galarreta Jogja Noise Bombing Fest 2020 by JNB Team

Sajjra Xhrs Galarreta est un musi­cien, com­po­si­teur et artiste d’ins­tal­la­tion péru­vien. Il recherche et met en évi­dence les qua­li­tés acous­tiques des corps et des espaces, et trans­pose des phé­no­mènes phy­siques imper­cep­tibles à une dimen­sion audible — comme les champs élec­tro­ma­gné­tiques, les sons sub­aqua­tiques ou les otoé­mis­sions acous­tiques, entre autres.

In the Spirit We(‘re) Play(ed)

1970’s, aux USA une musique fleu­rit, dénom­mée par les ama­teurs «spi­ri­tual jazz».

Mais quels liens entre­tiennent esprit(s) et musique? Et les étoiles là-dedans? Pourquoi le jeu d’une musique sidé­rale devint-elle une nour­ri­ture pour l’esprit?

Abordant de nom­breuses mytho­lo­gies liant ces trois thèmes, ce module met en réso­nance des pra­tiques afri­caines avec ce spi­ri­tual jazz des Amériques.

Talk en français.

Talk feedback

Depuis dix ans, Pierre Deruisseau déve­loppe le pro­gramme Astrophonie — une explo­ra­tion des espaces mytho­lo­giques pré­sents dans les musiques. Une recherche pas­sion­nante et sur­pre­nante, trans­mise dans une forme vivante à la croi­sée du conte, de la confé­rence et de la séance d’écoute.

Le pro­jet Agripuncture / Sore Spot Songs s’ins­pire des tra­di­tions des jar­dins de la vic­toire d’a­près-guerre, des man­tras védiques et de la gué­ri­son bota­nique. Au cours d’a­te­liers per­for­ma­tifs d’“Agripuncture”, Sarah van Lamsweerde, Esther Mugambi et Raoul Carrer invitent des locaux à res­sen­tir les points dou­lou­reux de notre ville et à réflé­chir à la manière dont nous pou­vons col­lec­ti­ve­ment en prendre soin.
En trans­po­sant le plan du quar­tier sur le jar­din du toit de Q‑O2, nous par­le­rons et chan­te­rons des chan­sons anciennes et nou­velles sur les expé­riences vécues dans la zone du canal, tout en nous pro­me­nant par­mi un ensemble sen­so­riel de plantes couvre-sol et de plantes médicinales.

Crater Garden res
A ‘victory garden’ in a bomb crater, London 1943

Sarah van Lamsweerde crée des per­for­mances, des publi­ca­tions et des ins­tal­la­tions qui explorent la rela­tion entre le lan­gage, le corps et la culture visuelle. Elle col­la­bore à long terme avec un cer­tain nombre de groupes de pairs et a fon­dé en 2010 la Stichting Tre Tigri, une pla­te­forme pour la réa­li­sa­tion et la pro­mo­tion de pro­jets inter­dis­ci­pli­naires, dont fait éga­le­ment par­tie Esther Mugambi. 

Esther Mugambi est une créa­trice inter­dis­ci­pli­naire et une chan­teuse d’o­ri­gine aus­tra­lo-kényane. Esther pense en images et écrit en musique. Elle fran­chit sans effort toutes sortes de fron­tières, qu’elles soient natio­nales, eth­niques, sociales ou cultu­relles. Ses outils sont une voix cris­tal­line, un regard cri­tique et beau­coup d’humour.

Raoul Carrer a pas­sé la majeure par­tie de sa vie en Afrique (Bénin, Afrique du Sud, Mali) et s’est ins­tal­lé en France en 2012. Raoul com­bine sa pra­tique de la danse avec une recherche artis­tique autour de la culture urbaine qui le sti­mule à plon­ger davan­tage dans la musique, le beat-making, la mode et la vidéo.

Dans tabling, les sons du vent et les bruits pro­ve­nant de l’ex­té­rieur de la salle de spec­tacle sont intro­duits dans l’es­pace et fil­trés par une col­lec­tion de haut-par­leurs et de réso­na­teurs fabri­qués par l’ar­tiste lui-même à par­tir d’une varié­té de maté­riaux tels que le métal, le cris­tal, le verre et la céra­mique. Les sons émis par les réso­na­teurs sont cap­tés par des micro­phones et ren­voyés aux objets, créant ain­si un pay­sage sonore en constante évo­lu­tion, fait de rétro­ac­tion et de résonance.

P1060318

Jeroen Uyttendaele crée des ins­tru­ments audio­vi­suels, des ins­tal­la­tions et des com­po­si­tions sonores. Sa pra­tique balance sou­vent entre le déve­lop­pe­ment d’un ins­tru­ment et l’ap­pli­ca­tion de cet ins­tru­ment dans un arran­ge­ment tem­po­rel et spa­tial. Il est cofon­da­teur de iii­ni­tia­tive, une pla­te­forme gérée par des artistes et spé­cia­li­sée dans l’in­ven­tion de nou­veaux ins­tru­ments et for­mats de présentation.

Talk sur la ges­tion d’un label indé­pen­dant de rock and roll et de tech­no­lo­gie à l’é­poque des réédi­tions malé­fiques, des dis­co­thèques malé­fiques et de l’Internet malé­fique. Comment créer du feed­back dans le monde.

Talk en anglais.

Screenshot 2021 04 06 at 18 24 51

Depuis près de 30 ans, Goodiepal est un grand repré­sen­tant de la musique infor­ma­tique théo­rique et des chan­sons mili­tantes scan­di­naves. Véritable artiste à l’âme, Goodiepal a mené des pro­jets radi­caux dans la tech­no­lo­gie infor­ma­tique et l’art médiatique.

Klangverordnung (2012)

De nom­breux sons ont été inter­dits au cours des der­niers siècles, comme les chants et les cris dans les rues, les bruits de moteur, les coups de tapis, les klaxon­ne­ments de voi­ture et même les aboie­ments des chiens. Cette pièce ramène ces bruits inter­dits, qui ont été réduits au silence par la loi, dans la ville. De toute évi­dence, en ne pou­vant pas appa­raître dans la ville pen­dant si long­temps, ces cadavres sonores ont chan­gé au fil des années. Ils seront pro­je­tés dans la ville à l’aide de deux de haut-par­leurs en forme de cornes orange. En les dépla­çant dans dif­fé­rentes direc­tions, une cho­ré­gra­phie de pro­jec­tions sonores est créée dans l’es­pace urbain.

Cathy van Eck

Cathy van Eck com­pose des rela­tions entre des objets du quo­ti­dien, des inter­prètes humains et le son. Elle s’in­té­resse à la mise en rela­tion inha­bi­tuelle, sur­pre­nante ou poé­tique de ses gestes avec des sons, prin­ci­pa­le­ment par des moyens élec­tro­niques. Le résul­tat pour­rait être appe­lé art sonore per­for­ma­tif, car il com­bine des élé­ments de l’art de la per­for­mance, de la musique élec­tro­nique et de l’art visuel.

Unsurrounded XX1

back to the future

black to the future

Une col­lec­tion de 20 ans de tra­vaux audio­vi­suels: sam­pling, loo­ping, contre­point mul­ti­couche, détruire par trai­te­ment; le trai­te­ment comme manière de des­truc­tion pour renou­ve­ler l’a­fro-cubisme aryth­mique, l’a­fro­fu­tu­risme, les expé­riences de réso­nance avec des tam­bours, l’élec­tro­nique, les field recor­ding, la trom­pette de poche, le sho, la voix, les visuels. 

Le pro­jet Unsurrounded, a com­men­cé comme un pro­jet de per­for­mance solo dans lequel le son, le mou­ve­ment, les visuels et les mots entrent en col­li­sion. Chaque pré­sen­ta­tion s’ap­puie sur de nou­veaux apports et de nou­velles inter­ac­tions qui peuvent aller jus­qu’à des col­la­bo­ra­tions avec d’autres per­for­meurs, musi­ciens, artistes et toutes sortes d’es­paces et d’in­di­vi­dus (ani­maux compris).

Lazara Rossel Albear

Lázara Rosell Albear est une artiste cuba­no-belge avec une pra­tique cross-média, allant de la recherche du son et de la per­for­mance à la pro­duc­tion d’é­vé­ne­ments et de films. Elle explore le mou­ve­ment, la migra­tion, la trans­for­ma­tion, l’in­te­rac­ti­vi­té et ses effets sur la condi­tion humaine. Plutôt que de choi­sir entre dif­fé­rents médias, Rossel Albear s’ef­force de créer une uni­té contra­pun­tique et une immer­sion totale, tant à l’in­té­rieur qu’à l’extérieur.

Moment de repos; inter­views, frag­ments, ambiances en pro­gramme du festival.

Interviews avec Billy Roisz, Olivia Jack & Celeste Betancur, mix par Lendl Barcelos.

Listening Past

Qu’écoutes-tu? Listening Past est une confé­rence-per­for­mance ser­vant secrè­te­ment d’a­li­bi, inter­cep­tant ces pistes inoüies afin de signa­ler la fuite de l’a­ve­nir. Le temps fixe et homo­gène sup­pose un flux pro­gres­sif stan­dar­di­sé où ce qui suc­cède suit tou­jours ce qui pré­cède. Ceci dit, n’y aura-t-il pas eu d’in­nom­brables moments d’a­chro­ni­ci­té où les signes d’an­ti­ci­pa­tion peuvent être (mal) enten­dus à rebours (chez Pierre Ménard et Bayard)?

Conférence-per­for­mance en anglais.

Une note de pro­gramme dif­fu­sée en direct en fran­çais, néer­lan­dais et anglais accom­pa­gne­ra cette conférence.

Lendl Barcelos

Lendl Barcelos est un kataphysicien_​ne, archi­viste audio et artiste que l’on entend sou­vent rire. L’enseignement et les textes de Lendl se concentrent sur les cultures audi­tives et l’é­coute non­co­chléaire. Lendl DJ, joue avec les cho­ré­graphes Sanna Blennow et Sandra Lolax, conjure les démons avec Deca Mukhtar-Tawheed et Amy Ireland, et détourne les sens avec Marc Couroux, Valentina Desideri et Myriam Lefkowitz.

Prisma Interius (20162018) par Catherine Lamb est une série de neuf pièces pla­cées aux côtés du syn­thé­ti­seur arc-en-ciel secon­daire” — un pont vers l’ex­té­rieur via des micro­phones en direct et des filtres à bande réson­nante qui colorent tout ce qui se pro­duit direc­te­ment dans l’en­vi­ron­ne­ment proche. L’intention est d’é­tendre l’es­pace har­mo­nique et les formes défi­nies par les ins­tru­men­tistes acous­tiques dans la pièce, de décou­vrir les limites de nos per­cep­tions d’é­coute en y tirant un fil infini. 

Prisma Interius IV extra­pole tous les élé­ments cri­tiques de la série elle-même sous une forme réduite. Lamb a ouvert cette expé­rience intime à des amis proches sous forme d’un petit ensemble (ici Rebecca Lane et Bryan Eubanks), en conti­nuant de déve­lop­per la pièce au fur et à mesure qu’elle est revi­si­tée.

Enregistré en direct à Berlin par Adam Asnan.

Cat Lamb

Catherine Lamb est une com­po­si­trice active qui explore l’in­te­rac­tion du ton, les som­ma­tions de formes et d’ombres, les expan­sions phé­no­mé­no­lo­giques, la construc­tion du limi­nal (les états entre l’ex­té­rieur et l’in­té­rieur), et la forme longue de l’introduction. Elle arrête le conser­va­toire en 2003 pour étu­dier la musique hin­dous­ta­ni à Pune, en Inde. En 2006, elle com­mence à déve­lop­per ses recherches sur l’in­te­rac­tion des sons et conti­nue à com­po­ser, ensei­gner et col­la­bo­rer avec des musiciens. 

Bryan Eubanks déve­loppe sa musique à tra­vers le tra­vail en solo et en col­la­bo­ra­tion. Depuis 1999, il a par­ti­ci­pé à de nom­breux pro­jets à court et à long terme dans dif­fé­rents contextes: impro­vi­sa­tion; com­po­si­tion d’œuvres élec­tro­niques et acous­tiques pour petits ensembles, ins­tru­ments solos, ordi­na­teurs et élec­tro­nique; orga­ni­sa­tion et sélec­tion de concerts pour d’autres artistes; construc­tion d’ins­tru­ments électroniques.

Rebecca Lane est une musi­cienne qui explore l’in­to­na­tion, en se concen­trant sur la per­cep­tion du son, mais aus­si sur les phé­no­mènes qui n’é­mergent qu’à tra­vers des façons spé­ci­fiques de tra­vailler ensemble. Sa pra­tique se nour­rit de rela­tions et de col­la­bo­ra­tions per­ma­nentes avec des com­po­si­teurs-inter­prètes, et au sein de duos et d’en­sembles, en uti­li­sant diverses flûtes (flûtes tra­ver­sières, flûtes à quart de ton, flûtes à bec) et occa­sion­nel­le­ment la voix ou des objets.

Moment de repos; inter­views, frag­ments, ambiances en pro­gramme du festival.

Interview avec Lucrecia Dalt, ambient live mix.

Avec la sor­tie du sep­tième album de Dalt, No era sóli­da (2020), un autre monde se trouve dans son uni­vers. Dans un élan d’in­tros­pec­tion, Dalt cherche à cap­tu­rer le moment où l’on devient un pur son. Ce pro­ces­sus de créa­tion trans­cen­dant convoque Lia: une appa­ri­tion de l’ar­tiste comme pos­sé­dée par des impul­sions mimé­tiques. Le lan­gage se dis­sout dans une col­lec­tion évo­ca­trice de glos­so­la­lie, tan­dis que le disque se gonfle de trem­ble­ments ryth­miques et des échos lunaires d’un orga­nisme sans foi ni loi, atta­ché à du maté­riel sonore. 

Enregistré en direct à Berlin par Adam Asnan.

Lucrecia Dalt Camille Blake 6
© Camille Blake

Les com­po­si­tions métal­liques de Lucrecia Dalt nous incitent à repen­ser les pos­si­bi­li­tés de la maté­ria­li­té et de l’exis­tence. Des ques­tions sécu­laires sont cana­li­sées dans un lan­gage musi­cal dis­tinct et trans­gres­sif. Lucrecia Dalt cherche sou­vent son ins­pi­ra­tion dans les mondes de la fic­tion, de la poé­sie, de la géo­lo­gie et du désir, déter­rant des réfé­rences nuan­cées qu’elle démêle et aux­quelles elle répond dans sa musique.

Gimme More Noise

Play back. Feed back. Encore et encore. Et ain­si de suite. Le nuage de feed­back gran­dit et gran­dit jus­qu’à se déchar­ger en pluie de sons et en orages élec­triques pour croître à nou­veau et ain­si de suite.

Un télé­vi­seur à tube catho­dique, une gui­tare basse élec­trique, une contre­basse, deux syn­chro­ni­seurs, des tables de mixage vidéo et audio, un ordi­na­teur construit et pro­gram­mé par lui-même et un zoo de petits appa­reils élec­tro­niques se nour­ri­ront mutuel­le­ment et célé­bre­ront un fes­tin de bruits magni­fiques, de pay­sages sonores en méta­mor­phose et de formes d’i­mages abstraites.

2017 kluckyland roisz c2017 m sandner
© M. Sandner

Billy Roisz se spé­cia­lise dans la vidéo feed­back et l’in­te­rac­tion vidéo/​son en uti­li­sant des moni­teurs, des camé­ras, des tables de mixage vidéo, des syn­chro­ni­seurs, des ordi­na­teurs, divers appa­reils élec­tro­niques et une gui­tare basse pour géné­rer de la vidéo et du son.

Flujos est une live-coding per­for­mance par Celeste Betancur et Olivia Jack, qui uti­lisent le codage en direct et les gestes de la sou­ris pour créer un pay­sage sonore évo­lu­tif spé­ci­fique à un site (web). Pour voir et écou­ter cette per­for­mance, visi­tez le site web https://ojack.xyz/flujos. Le stream radio sur ce site web conti­nue­ra a dif­fu­ser le son de leur performance.

Followed by: Live Coding Session with:
daniel mon­salve aka. rodri­go aya­la
san­tia­go beni­tez aka san­tia­go beta
Noisk8
Cr0wl3y
sona­ti­na­pa­raor­de­na­dores

Image

Olivia Jack est une pro­gram­meuse et une artiste qui tra­vaille fré­quem­ment avec des logi­ciels libres, la car­to­gra­phie, le codage en direct et les inter­faces expé­ri­men­tales. Elle est la concep­trice de divers outils créa­tifs basés sur un navi­ga­teur, dont Hydra (syn­thé­ti­seur vidéo codé en direct), PIXELSYNTH, Pixeljam (édi­teur de code col­la­bo­ra­tif) et LiveLab (rou­teur média pair-à-pair). Ses ensembles visuels en direct explorent les repré­sen­ta­tions algo­rith­miques de sys­tèmes impré­vi­sibles et chao­tiques, ain­si que l’é­cri­ture de logi­ciels en tant que pro­ces­sus désor­don­né et éphémère.

Celeste Betancur est une musi­cienne mul­ti-ins­tru­men­ta­liste, titu­laire d’un diplôme pro­fes­sion­nel en gui­tare du Berklee College of Music et d’un mas­ter en arts numé­riques. Pour l’IMT Medellin, elle est cher­cheuse dans des domaines tels que la didac­tique du code et de la pro­gram­ma­tion et les IHM pour les pla­te­formes édu­ca­tives et elle tra­vaille éga­le­ment au déve­lop­pe­ment d’in­ter­faces homme-machine. Celeste est une femme trans­genre, mariée et mère de deux enfants.

Une audio­sphère des­ti­née à une écoute avec casque, com­bi­nant plu­sieurs exer­cices et médi­ta­tions sonores avec des impres­sions de dépla­ce­ment, de voyage. Des echos de Teach Yourself to Fly de Pauline Oliveros, dédié à la pilote Amelia Earhart (“Ear-Heart”).

Unsound Festival2019 Dazzle FOQ Li Edka Jarzabpresent Mother Earths Doom Vibes fot Kacper Michalak3

Edyta Jarząb tra­vaille avec la voix et l’élec­tro­nique, la poé­sie, les enre­gis­tre­ments de ter­rain et la pra­tique de l’é­coute pro­fonde comme formes d’ac­ti­visme sonore. Ses œuvres com­prennent des com­po­si­tions pour le théâtre expé­ri­men­tal, la danse, les films et la radio. Pratiquant la micro­dif­fu­sion et le pira­tage des fré­quences de la radio catho­lique fon­da­men­ta­liste en Pologne, avec les sons de son propre corps: res­pi­ra­tion, bat­te­ments de cœur et champ élec­tro­ma­gné­tique comme source de per­tur­ba­tion, Jarząb est l’un des membres fon­da­teurs de la com­mu­nau­té Radio Kapitał à Varsovie, membre du réseau Radia.

In Between

La situa­tion sonore ini­tiée réagit à l’es­pace spé­ci­fique. Grâce à une ins­tal­la­tion sonore immer­sive com­po­sée de 15 petits haut-par­leurs et d’ins­tru­ments bri­co­lés, Svobodová et Kinernay construisent une sculp­ture sonore — une forme réson­née de l’ar­chi­tec­ture don­née. L’attention se concentre sur la sen­sa­tion audi­tive, la per­cep­tion de l’au­di­teur et la mise au jour de couches et de contextes invi­sibles de l’es­pace concret. Le son redé­fi­nit le lieu, il voyage à tra­vers ses attri­buts, il rem­plit et vide les signi­fi­ca­tions, il tra­verse le corps et le temps.

In Between web

Veronika Svobodová est une artiste, musi­cienne et scé­no­graphe. Son approche du tra­vail sur le son révèle sa rela­tion avec la scé­no­gra­phie, l’art de l’ins­tal­la­tion et la per­for­mance. Dans son tra­vail, elle relie les aspects de l’es­pace, du temps et de la situa­tion, sou­vent en réponse à des lieux spé­ci­fiques du pay­sage ou de l’architecture.

Michal Kindernay est un artiste inter­mé­dia, un conser­va­teur et un per­for­meur. Ses ins­tal­la­tions audio­vi­suelles relient l’art, le ciné­ma, la tech­no­lo­gie et la science. Il reflète les ques­tions éco­lo­giques à tra­vers diverses approches tech­no­lo­giques en rela­tion avec l’en­vi­ron­ne­ment naturel. 

Thérapie par le temps (ou : L’art de se désaccorder)

Il y a un dic­ton : Le temps gué­rit toutes les bles­sures. Ce qui n’est pas vrai de toute façon. Mais pire encore: et si le temps lui-même vous ren­dait malade? En effet, il existe de nom­breuses mala­dies liées au temps, avec un large éven­tail de symp­tômes dont on peut souf­frir: de la para­noïa au trau­ma­tisme, de la manie à la dépres­sion, du léger ver­tige aux fortes nau­sées, jus­qu’à l’ef­fon­dre­ment com­plet sous la pres­sion mas­sive du temps. Vous vous sen­tez donc indis­ci­pli­né, insom­niaque, fati­gué et tou­jours essouf­flé? Ou encore sur­ex­ci­té, stres­sé et tou­jours ennuyé? Et/​ou com­plè­te­ment désyn­chro­ni­sé? Eh bien, cela est pro­ba­ble­ment dû à une per­cep­tion et/​ou une expé­rience mal­saine du temps.

Vous vous êtes peut-être déjà deman­dé: que puis-je faire? Existe-t-il un remède, une thé­ra­pie pour moi? Comment puis-je m’ac­cor­der et me syn­chro­ni­ser à nou­veau, pour être dans le temps et en har­mo­nie avec le temps? Ou bien ces ques­tions ne sont-elles pas les bonnes?

Remarque: cette confé­rence ne doit pas être confon­due avec une séance de thé­ra­pie ou tout autre type de trai­te­ment psy­chique ou psy­cha­na­ly­tique lié à une thé­ra­pie. Elle traite de pers­pec­tives artis­tiques alter­na­tives sur le sujet traité.

Talk en anglais.

Verena Kuni

Verena Kuni est une cher­cheuse dans le domaine de l’art, des études cultu­relles et des médias et pro­fes­seur de culture visuelle à la Goethe Universität de Francfort-sur-le-Main. Ses recherches, son ensei­gne­ment, ses pro­jets et ses publi­ca­tions portent notam­ment sur les trans­ferts entre les cultures maté­rielles et média­tiques, les médias de l’i­ma­gi­na­tion et les tech­no­lo­gies de trans­for­ma­tion; les (in)visibilités, les réa­li­tés alter­na­tives et les (trans)formations du temps. 

Moment de repos; inter­views, frag­ments, ambiances en pro­gramme du festival.

Interviews avec Maria Komarova, Olli Aarni.

Il y a ceux qui se conforment et ceux qui affrontent en ne cessent de se transformer”.

Set impro­vi­sé en live.

Karen Willems II Dominiek Claeys
© Dominiek Claeys

Le par­cours de Karen Willems est un voyage dans un monde colo­ré de pos­si­bi­li­tés, un havre de liber­té pour les influences du monde entier. La batteuse/​percussionniste belge est active dans divers domaines. Avec un cer­tain nombre d’autres musi­ciens, elle a construit une tra­di­tion au sein de la musique impro­vi­sée et de l’art sonore. À par­tir de 2020, Willems recherche des modi­fi­ca­tions per­son­nelles dans son jeu d’ins­tru­ments et d’ob­jets, en met­tant l’ac­cent sur les per­for­mances en solo et les collaborations.

Juste par­ta­ger des expé­riences de la vie quo­ti­dienne, simples et pures”.

Dans 555 bugs, Maria Komarova uti­lise des objets trou­vés et des appa­reils élec­tro­niques fabri­qués par elle-même pour créer un pay­sage où les objets élé­men­taires trouvent de nou­velles signi­fi­ca­tions dans les connexions spon­ta­nées entre eux. Ils deviennent quelque chose d’autre, des créa­tures sonores spé­ci­fiques avec leurs propres qua­li­tés. L’apparente pri­mi­ti­vi­té et la répé­ti­ti­vi­té du pay­sage sonore amènent l’au­di­teur dans le monde des buz­zers au men­thol, des sirènes borgnes, des têtards au citron, des tigres au gin­gembre, des insectes en plas­tique et autres insectes. La com­po­si­tion est réa­li­sée en copro­duc­tion avec R{A}DIO{CUSTICA}, Radio tchèque Vltava (Prague)

555 bugs

Maria Komarova est une artiste bié­lo­russe qui tra­vaille dans le domaine du théâtre post-dra­ma­tique, du son et des arts visuels. La plu­part de ses œuvres se carac­té­risent par l’u­ti­li­sa­tion de choses habi­tuelles dans des contextes inha­bi­tuels et par une ten­ta­tive de chan­ger la per­cep­tion que l’on a de la vie quo­ti­dienne. Dans sa pra­tique de l’art sonore, Maria tra­vaille prin­ci­pa­le­ment avec des sons acous­tiques d’ob­jets non ampli­fiés et des ins­tru­ments bricolés.

Cherchant à ne pas voya­ger inuti­le­ment, la per­for­mance Siellä d’Olli Aarni se construit à par­tir de l’ab­sence phy­sique de l’ar­tiste. Siellä réin­ter­prète les sons de l’en­vi­ron­ne­ment du lieu de dif­fu­sion à Bruxelles, en uti­li­sant des sons ima­gi­nés, col­lec­tés et cap­tu­rés près du lieu de rési­dence d’Aarni, à Laajasalo, Helsinki. La pièce com­bine des field recor­dings de Bruxelles avec des brui­tages en direct réa­li­sés sur des objets envoyés par la poste depuis Helsinki. 

Interprèté par Henry Andersen.

Olli oscillation descriptive pic

Olli Aarni est un artiste qui vit et tra­vaille à Helsinki, en Finlande. Sa pra­tique s’é­tend de la musique élec­troa­cous­tique à la poé­sie sonore, et du field recor­ding aux figures de ska­te­board. Ses œuvres ont été publiées sur des cas­settes, des vinyl, des CD et des fichiers numé­riques, ain­si que dans des publi­ca­tions lit­té­raires en ligne et sur la radio natio­nale finlandaise.

L’aulos est un ins­tru­ment ancien à double anche et à double tuyau. Détaché de ses anciens pro­prié­taires et de toute leur culture, l’ins­tru­ment reste une énigme. Dans cette per­for­mance solo, Bloedneus & de Snuitkever, De Clerck crée une re(co)naissance de l’au­los en insuf­flant de l’air frais à un ins­tru­ment qui avait été réduit au silence pen­dant plus d’un millénaire.

Lukasde Clerck

Lukas De Clerck est un artiste sonore et un musi­cien basé à Bruxelles. Il aime tra­vailler avec des pro­duc­tions sonores recon­nais­sables, presque quo­ti­diennes, en créant un ter­rain de jeu acces­sible pour l’au­di­teur. Il joue dans plu­sieurs for­ma­tions, dont 2GIRLSNAMEDSERGIO et Ï Î. De Clerck a explo­ré les aulos dans un pro­jet solo, Bloedneus & de Snuitkever.

Moment de repos; inter­views, frag­ments, ambiances en pro­gramme du festival.

Interview avec Áine O’Dwyer, mix par Ugne Vyliaudaite.

Lišajník (“lichen”) est une nou­velle com­po­si­tion ins­pi­rée par les lichens et leurs struc­tures. Elle est basée sur des rythmes poly­mé­triques qui se déve­loppent en motifs chao­tiques au fil du temps. Ces motifs se com­binent avec des enre­gis­tre­ments sur le ter­rain et une couche d’im­pro­vi­sa­tion vocale in-situ. Divers ins­tru­ments natu­rels ont été uti­li­sés pour trans­for­mer les carac­té­ris­tiques sonores de la voix afin de pré­sen­ter des pos­si­bi­li­tés alt-humaines de voca­li­sa­tion, sym­bo­li­sant la nature coopé­ra­tive et à orga­nismes mul­tiples des lichens.

Photo by pieter kers sonic acts
© Pieter Kers

Amateur de sons et myco­logue pas­sion­né, Jonáš Gruska s’in­té­resse prin­ci­pa­le­ment aux rythmes chao­tiques et poly­mé­triques, aux accords non conven­tion­nels, à l’ex­plo­ra­tion des pro­prié­tés psy­choa­cous­tiques du son et au field recor­ding. Il a créé plu­sieurs ins­tal­la­tions sonores spé­ci­fiques à leur site, basées sur les pro­prié­tés de réso­nance des espaces et des maté­riaux. En 2011, il a créé LOM — un espace cultu­rel, un label et une entre­prise de fabri­ca­tion de matériel.

L’harmonica est consi­dé­ré à la fois comme un jouet et comme un ins­tru­ment de musique très expres­sif, selon la per­sonne à qui vous le deman­dez. Son inex­pé­rience et son aura éga­li­taire oppo­sées aux riches accords qu’il pro­duit et à ses sub­tiles pos­si­bi­li­tés d’im­pro­vi­sa­tion micro­to­nale et mélis­ma­tique. Anyone Can Play Mouth Harp est une pièce pour har­mo­ni­cas dia­to­niques, accor­dés sur mesure et en couches.

Stellan Veloce

Stellan Veloce est un·e compositeur·trice, inter­prète et vio­lon­cel­liste sarde qui vit et tra­vaille à Berlin. Iel com­pose des pièces pour des ensembles ins­tru­men­taux acous­tiques et tra­vaille éga­le­ment sur des ins­tal­la­tions ou des per­for­mances axées sur le timbre, la répé­ti­tion et les den­si­tés sonores. Veloce tra­vaille ou a tra­vaillé avec des collaborateurs·trices de dif­fé­rentes disciplines.

Moment de repos; inter­views, frag­ments, ambiances en pro­gramme du festival.

Volta consiste en un puis­sant haut-par­leur à plas­ma capable de créer un arc élec­trique de 50Kv pro­dui­sant le son entre deux élec­trodes; un syn­thé­ti­seur modu­laire à haute ten­sion. Avec l’é­vo­lu­tion de la tech­no­lo­gie, la méca­nique dis­pa­raît au pro­fit de com­po­sants élec­tro­niques minia­tu­ri­sés et de charges élec­triques. Le pro­jet Volta aborde une approche cri­tique de cette évo­lu­tion, visant à court-cir­cui­ter lit­té­ra­le­ment l’u­ti­li­sa­tion des inter­faces, réveillant les fan­tômes et les croyances magiques autour de la tech­no­lo­gie sous la forme d’une tech­no mini­male dure.

Volta jack good

Yann Leguay, défi­ni comme un sabo­teur des médias par le label Consumer Waste, cherche à replier la maté­ria­li­té du son sur elle-même en uti­li­sant des moyens basiques sous forme d’ob­jets, d’ins­tal­la­tions et de performances. 

Áine O’Dwyer réa­li­se­ra une per­for­mance dif­fu­sée en direct inti­tu­lée Playing Place depuis son domi­cile situé à Londres. Áine est rési­dente de la Lady Helen Seymour House à Londres depuis l’é­té 2015. Il s’a­git d’un bâti­ment his­to­ri­que­ment clas­sé et pro­té­gé, qui a ser­vi d’hô­pi­tal dès sa concep­tion dans les années 1800 et a conti­nué à fonc­tion­ner dans cette capa­ci­té jus­qu’aux années 1950. Le fait qu’il soit à la fois le lieu de vie et le stu­dio d’Áine, l’a expo­sée aux mul­tiples tona­li­tés et musiques natu­relles’ qui sont en jeu, tant dans la struc­ture du bâti­ment que dans le dia­logue par­ta­gé avec la com­mu­nau­té qui s’y trouve. L’espace s’é­tend sur toute la lar­geur du bâti­ment, ce qui donne une impres­sion sté­réo­pho­nique de l’environnement.

Aine O Dwyer

Áine O’Dwyer est une artiste dont le tra­vail s’ins­pire à la fois des pré­oc­cu­pa­tions concep­tuelles de l’art sonore et des tech­niques de com­po­si­tion tra­di­tion­nelles, embras­sant l’es­thé­tique plus large du son et sa rela­tion avec l’en­vi­ron­ne­ment, le temps, le public et la structure.

Oscillation Festival daily blog

Dear Readers,

In about 45 minutes the last day of The Oscillation ::: Tuned Circuits Festival starts. Today is all about the last cycle of tuning: the beau­ti­ful prac­tice of detu­ning.

On the menu: live per­for­mances by Lukas De Clerk, Yann Leguay, Karen Willems. There will be exclu­si­ve­ly for this fes­ti­val made pieces by Stellan Veloce, Jonáš Gruska, Áine O’Dwyer, Olli Aarni, and many more.

So we kind­ly invite you to tune in at www​.oscil​la​tion​-fes​ti​val​.be and detune toge­ther with us, and the online oscil­la­tion com­mu­ni­ty who has been very warm and active in our cha­troom.

We would like to thank all the part­ners who hel­ped to make this pos­sible, all the artists who in one way or ano­ther pro­vi­ded works and per­for­mances, and as last, but not least, all of you who joi­ned in this com­mu­nal detu­ned expe­rience. Hope to see you next year in real life.

We’d like to remind that the­re’s some extra­’s avai­lable at the spe­cials sec­tion of the web­site: videos that are avai­lable exclu­si­ve­ly during the fes­ti­val. Have a look, because at the end of today they will be gone.

The Oscillation Büro

Dear Readers,

Today, at 15:00, the 3nd day of the Oscillation Festival will unfold in the aether. We’ll delve deep into the won­der­ful world of feed­back, a tech­nique that can be applied both lite­ral­ly as meta­pho­ri­cal­ly. It’s an apt theme, as it explores, a.o, ques­tions about com­mu­ni­ty, and how com­mu­ni­ties com­mu­ni­cate (and feed­back into each other) if actual gathe­ring is impos­sible? And what about feed­back loops in the echo cham­bers of vir­tual realms?

We start at 15:00 sharp with talk by Pierre Deruisseaux, in which he explores in his own unique way the inter­con­nec­tions bet­ween jazz music and spi­rits. From there we fol­low a path over live concerts by Jeroen Uyttendaele, Sarah van Lamsweerde, Esther Mugambi & Raoul Carrer, Cathy van Eyck, Catherine Lamb & co., Lucrecia Dalt and Billy Roisz. Lendl Barcelos and Goodiepal will guide through talks over the topics in their work and we conclude the eve­ning with a spe­cial live coding sound & visuals event by Olivia Jack, Celeste Betancur & Guests that can be fol­lo­wed both via the radio stream as a (web)site spe­ci­fic visual expe­rience at ojack.xyz/flujos

We’d like to remind that the­re’s some extra­’s avai­lable at the Specials sec­tion of the web­site: videos that are avai­lable exclu­si­ve­ly during the fes­ti­val. Have a look, because at the end of the fes­ti­val they will be gone.

Enjoy!

The Oscillation Büro

Dear Attuners,

In just a couple of hours the 2nd day — Attuning — of the Oscillation Festival will unfold in the aether.

Last night we ope­ned the broad­cast for all you out of there, joi­ning toge­ther in een vir­tual embrace via the radio. Apparently there is some confu­sion about the fes­ti­val: this is a radio fes­ti­val, there is no video streams avai­lable — it’s an old school expe­rience that at the same time rede­fines the idea of what a fes­ti­val can be.

There are some exclu­sive visual goo­dies avai­lable though, and you can see them sole­ly during the fes­ti­val: there is Oramics: Atlantis Anew, the beau­ti­ful docu­men­ta­ry essay on the work of Daphe Oram; and the­re’s The Mirror a won­der­ful col­lage a/​v piece by People Like Us. There’s also some extras you can find on the web­site.

Today we start at 15:00 sharp with — among others ‑live concerts by Farida Amadou, Charlie Usher and Aela Royer! See you online — there is a chat­box where you can join the Oscillation com­mu­ni­ty.

Enjoy!

The Oscillation Büro

Dear Oscillators,

A short update on today’s sche­dule of The Opening Night of the Oscillation Festival.

Tonight we focus most­ly on the beau­ti­ful and pivo­tal work of the British com­po­ser and ins­tru­ment pio­neer Daphne Oram. Oram was invol­ved in the foun­ding of the legen­da­ry BBC Radiophonic Workshop*. At 20:00 sharp the musi­co­lo­gist Anna Steiden will talk about Oram’s most crea­tive per­iode, a.o. the construc­tion of the noto­rious Oramics syn­the­si­zer. We fea­ture the movie Oramics: Atlantis Anew by Aura Satz, and Caroline Profanter will spa­tia­lize works by Oram.

The ope­ning will be conclu­ded by a per­for­mance of the elec­tro­nic musi­cian Jessica Ekomane, who com­po­sed for this fes­ti­val a new piece. The fini­shing touch will be pro­vi­ded by People Like Us, who hosts a cas­ca­ding live radio mix. During the fes­ti­val the lat­ter will also pre­sents the A/V per­for­mance The Mirror, which will be avai­lable for strea­ming exclu­si­ve­ly during the fes­ti­val.

Enjoy!

The Oscillation Büro

*For those who are curious about this ins­ti­tute of elec­tro­nic wizar­dry, there is a beau­ti­ful docu­men­ta­ry avai­lable online.

Dear Readers,

We are one night’s sleep away for the the grand The Opening Night of the Oscillation Festival.

In unders­tan­ding what the stakes are in thin­king about sound, tuning is a constant touchs­tone. Tuning is a sys­tem, but also an acti­vi­ty: it plays a major role in how musi­cians play toge­ther, both in impro­vi­sed and com­po­sed music, but it’s also deep-baked into the voca­bu­la­ries of radio, music tech­no­lo­gy, DIY and envi­ron­men­tal awa­re­ness. While in music, tuning is pri­ma­ri­ly unders­tood as the rela­tion of tones, it equal­ly concerns the equi­li­brium bet­ween people and bet­ween human and machine. It’s a concept that can lead us to reflect fur­ther on the limits bet­ween natu­ral and construc­ted; bet­ween per­son and envi­ron­ment; the human pro­pen­si­ty for conver­gence; the self-regu­la­tion of sys­tems; and the ques­tion of canonicity.

In order to unders­tand the phe­no­me­non bet­ter for our fes­ti­val, we split the broa­der topic of tuning into three sub-cate­go­ries of rela­tion, which toge­ther form a cycle: attu­ning – feed­back – detu­ning. These cate­go­ries are them­selves uns­table. They over­lap and inter­sect, and many of the artists we have invi­ted to contri­bute to the fes­ti­val would be equal­ly at home in two or three of these sub-the­ma­tics. We approa­ched attu­ning as a move­ment of coming into conso­nance, to site one­self in regard to others, posi­tio­ning one­self in a reci­pro­cal rela­tion­ship to one’s sur­roun­dings. Feedback creates a dyna­mic balance of sta­bi­li­ty / insta­bi­li­ty which demands constant cali­bra­tion, and is a site of recep­tion, cor­rec­tion and lear­ning. In detu­ning we wan­ted to remind our­selves that some­times a cut is neces­sa­ry, to zoom into ano­ther pers­pec­tive, or to hack the sys­tem from the inside. Like sound itself, all of these are actions in time, constant­ly moving in and out of phase: what is now in tune will not stay that way.

We reserve a spe­cial men­tion for the com­po­ser and inven­tor Daphne Oram, who was a wells­pring of ins­pi­ra­tion on this topic. Further, we feel a deep kin­ship with her approach to research as some­thing rigo­rous, intui­tive, sub­jec­tive and full of space for ima­gi­na­tion. Her book, An Individual Note, was publi­shed in 1972, at a moment in which elec­tro­nic tech­no­lo­gy for sound pro­duc­tion and gene­ra­tion was chan­ging many under­lying assump­tions about tuning, feed­back and other sound phenomena.

The artists we have invi­ted for the fes­ti­val contri­bute in various ways to our reflec­tion on the the­ma­tic fra­me­work.

So, sight tight, and tune up tomor­row at www​.oscil​la​tion​-fes​ti​val​.be. There’s a wide varie­ty of fel­low radios broad­cas­ting bits and pieces of the fes­ti­val: Radio P‑Node and Listening Arts Channel will cover the fes­ti­val exten­si­ve­ly from Friday until Sunday; there will be short fea­tures on Radio Campus (Fri. 15:00 – 16:00 & Sat. 18:00 – 20:00) and Radio Lyl (sat. 15:00 – 24:00). Radio Helsinki and Cola Bora Dio will stream bits and pieces in the after­math of the fes­ti­val, so they will a good source if you mis­sed parts. We’d like to thank all our radio friends!

The Oscillation Crew

Dear Attuned and Detuned followers,

Welcome to the second epi­sode of the oscil­la­tion bul­le­tin. The fes­ti­val has star­ted!

We are now half­way in a series of work­shops. Tomorrow you can expe­rience toge­ther with Aela Royer how to tune your vocal chords to a machine; and there is an online Live Coding Visuals ses­sion with Olivia Jack. Wednesday Sarah van Lamsweerde, Esther Mugabi & Raoul Carrer guide you towards a col­lec­tive conscious­ness by tuning in to a natu­ral envi­ron­ment; and Celeste Betancur will delve dee­ply into Live Coding Sound. Some spots for the work­shops are still avai­lable, so be quick to inscribe!

Thursday we open the fes­ti­val broad­cast; so we kind­ly invite you to tune into www​.oscil​la​tion​-fes​ti​val​.be at 20:00.

As a warm-up we pre­pa­red for you a Festival Reader with texts that give you some dee­per insight in the pro­gram. There’s an online ver­sion avai­lable, and you can order a limi­ted edi­tion phy­si­cal copy by mai­ling info@q‑o2.be. If you’d like to have it deli­ve­red at home: € 5 for Belgian based rea­ders; € 8 for Europe (exc. BE) based orders. 

As you will know by now: Oscillation ::: Tuned Circuits is a live radio fes­ti­val. For the occa­sion we pirate here and there some fel­low radio friends with pre­views. You can re-lis­ten our show at Kiosk here and there is a radio­show at Lyl Wednesday 28th at 13:00. Radio Panik will simul­ta­neous­ly stream the per­for­mances during the fes­ti­val. Big cheers to our radio friends to host us.

That’s all for now, folks. The next days some more stories.

The Oscillation Büro

Dear all,

If you are rea­ding this, it means that you are part of the Q‑O2 circle. The next 10 days we will keep you regu­lar­ly upda­ted about a very spe­cial event hap­ping right now: Oscillation Tuned Circuits fes­ti­val.

Unlike what we had hoped, this fes­ti­val is a dis­tan­ced ver­sion. By this wri­ting, we’d like to engage you into an old school expe­rience that recalls the ear­ly fif­ties, when people tuned in col­lec­ti­ve­ly to their favo­rite radio program.

It’s fair­ly simple to engage: on the 28th of April, at 20:00 you head over to oscil​la​tion​-fes​ti​val​.be, sit com­for­ta­bly in your couch, press the play but­ton and ima­gine there are thou­sands of people doing the same. You will tune in to a collective/​individual expe­rience of music, talks, per­for­mances that all address one of the pillars of music making: tuning. It’s a now or never expe­rience, none of the broad­casts will be avai­lable once the fes­ti­val has ended. One advice: tune in, or stay detu­ned!

For now, to start the exci­te­ment, we have some goo­dies for you: there’s some fea­tures by The Wire Magazine on two of the artists per­for­ming at the fes­ti­val: Jonáš Gruska and People Like Us. Yann Leguay is fea­tu­red on the It’s Psychedelic Baby Magazine, with an indepth inter­view on his recent works. And next Wednesday Lyl radio will host a spe­cial on the fes­ti­val. Upcoming Friday, at 15:30, De Neus van God, at the infa­mous Radio Panik, will host Henry Andersen, who will give a deep insight in the what, who, and why of the festival.

Last, but not least: from upco­ming Friday, the 23rd until the 28th of April, there’s an exten­sive pro­gram of work­shops — both off- and online — addres­sing topics like a.o. synth-like vocal explo­ra­tions, live coding exper­tise, col­lec­tive impro­vi­sing and even spring rolls sound medi­ta­tion. You can find all info at the site; places are limi­ted, so be quick to subscribe!

On a prac­ti­cal note: Stellan Veloce, who faci­li­tates a work­shop and who per­forms on the fes­ti­val, is loo­king for spare” har­mo­ni­cas, lying somew­here in the base­ment or attic, to donate or sell! Please contact us!

Kind regards,

The Oscillation Crew

Dear visi­tor of the brand new Oscillation fes­ti­val site,

Welcome to the Tuned Circuits blog. Keep an eye on this blog for being tuned in during the fes­ti­val about what’s on and hot.

More to follow.

Oscillation est un pro­jet de Q‑O2 werk­plaats conçu et coor­don­né par Julia Eckhardt, Caroline Profanter, Henry Andersen, Ludo Engels, Niels Latomme, Ugne Vyliaudaite et Christel Simons. Q‑O2 est un labo­ra­toire de musique expé­ri­men­tale et d’art sonore situé à Bruxelles. Plus d’in­for­ma­tions : info@q‑o2.be

Graphic- & webdesign by Joris Verdoodt & Mathieu Serruys